Ovni musical et visuel, entre Maloya et Pop orchestrale se tisse une sorte d’odyssée spirituelle.
Aurus est un mystère, une hydre à plusieurs têtes, à plusieurs masques et au dense réseau racinaire. Qualifié d’ovni musical et visuel, Bastien Picot de son vrai nom, a décidé de ne pas choisir entre les effluves maloya de sa terre natale, la pop orchestrale, les acrobaties polyphoniques et les canevas synthétiques. Tout cohabite, se tresse et se tisse dans une sorte d’odyssée spirituelle.
Avec ses allures de shaman et sa coiffe emblématique, AURUS s’est imposé comme un véritable ovni musical et visuel. Il a absorbé tous les sons du monde, du Bronx new-yorkais aux tribus africaines en passant par la pop britannique sans oublier le maloya, ses racines. Il les a rangés dans son coffre de ténor d’opéra.
Sur scène, c’est tout un orchestre polyphonique qu’il est désormais capable d’ébranler le long de ses cordes vocales. Ça se bouscule sans jamais trébucher. Le tout chanté en anglais et en créole.
Son premier album, Chimera, est né comme un pouvoir presque vertigineux de retour à soi, un questionnement profond sur son rapport au monde, à l’autre, à la société. Aurus part du principe que le monde est façonné par le regard de chacun et que sa richesse provient de l’infinité d’identités singulières qui le composent. A l’image de cette multitude de perspectives individuelles, PRISM est pensé comme un puzzle musical dont les pièces ne prennent tout leur sens que lorsqu’elles sont assemblées.
Pour ce faire, il a fait appel à plusieurs réalisateurs avec lesquels il a collaboré pour explorer différentes facettes de son empreinte artistique. De chacune de ces rencontres est né un EP, pensé comme une œuvre à part entière sur le plan musical et visuel, mais également comme une pièce indissociable de l’édifice sonore complet incarné par le live.
C’est sur scène que la magie opère. Le cheminement de PRISM permettra, sans grand écart, de voyager depuis le socle des traditions musicales Réunionnaises: le Maloya, organique, jusqu’aux confins des musiques actuelles internationales, électroniques mais aussi des musiques du monde et musiques improvisées comme autant de mains tendues vers le reste du monde.
